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La construction de l'église dédiée à Saint Etienne s'échelonne de la première moitié du XVème siècle jusqu'au XVIème siècle.
Eglise inscrite à l'inventaire des monuments historiques, restaurée en 1965.
La nef centrale comporte trois travées voûtées sur croisée d'ogives.
Les clefs de voûte présentent des motifs floraux et le symbole de l'ordre des Chartreux.
Bénitier.
Tabernacle en bois polychrome du XVIIème siècle.
Le choeur très profond à deux travées voûtées également sur croisée d'ogives date du XVème siècle.
L'abside à cinq pans est ornée d'une clef avec les lettres IHS, monogramme du Christ.
Ancien tabernacle.
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Chapelle Saint Joseph à La Rivoire, hameau d'Hotonnes.
Chapelle antérieure à l'église d'Hotonnes, le siège de la paroisse se situant jadis à La Rivoire.
Clocheton aménagé dans la charpente lors de sa restauration en 1838, cloche datée de 1839.
Petite niche dans laquelle est déposée une statue en bois représentant Saint Joseph, le patron de la chapelle.
Bénitier rond sculpté en pierre, orné d'oves, accolé au mur.
Autel dédié à Saint Joseph installé sur une estrade en bois.
Tableau peint à l'huile sur toile du XVIIIème siècle, Saint Joseph portant l'enfant Jésus.
Photo trouvée sur Internet. Oups, carrément oublié de photographier cet élément poutant essentiel.
Saint Joseph.
La Vierge.
Sainte Philomène.
Christ en croix : tête et membres supérieurs sculptés dans le tuf, torse en pierre, membres inférieurs en bois.
Découvert sous la fondation de l'autel lors de travaux de restauration effectués en 1988.
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La Collégiale Saint-Ours.
Eglise collégiale romane des XIème et XIIème siècles remarquable pour son portail polychrome des années 1150 et la couverture de sa nef ( vers 1165 ) de deux coupoles pyramidales appelées " dubes ".
Portail entouré par 3 voussures dont 2 ont conservé des sculptures d'animaux et de personnages du Moyen-Âge.
Sur la droite, statue de Saint Pierre mutilée.
Sur la gauche, celle d'un évêque.
Au dessus, la Vierge tenant l'enfant Jésus sur ses genoux entourée par les Rois Mages.
Dubes.
Nef romane du XIIème siècle.
Le choeur.
Bénitier creusé dans la colonne d'un temple gallo-romain.
Fonts baptismaux.
Statues.
Tableau " l'Assomption de la Vierge " 1663.
Chaire et scènes de la Passion.
Tombeau d'Agnès Sorel, sculpté dans l'albâtre, représentant deux anges qui soutiennent la tête de " la dame de Beauté " ainsi que deux agneaux à ses pieds pour symboliser sa douceur ( XVème siècle ).
Autel des morts avec sa magnifique sculpture en néogothique flamboyant du XIXème siècle.
Chapelle Saint Joseph.
Chapelle " Notre-Dame de Beautertre ".
Orgue.
Ainsi se termine le récit de mes découvertes pendant ces belles vacances d'août.
Je repars le mois prochain quelques jours en Alsace. Je pense ramener de beaux souvenirs photographiques à partager.
En attendant, dès demain, retour sur les églises et les chapelles du Bugey visitées lors des Journées Européennes du Patrimoine.
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Le logis royal.
Le logis neuf, marqué par le style gothique, a été construit sous les rois de France, Charles VIII et Louis XII, sous l'influence d'Anne de Bretagne ( 1477-1514 ).
Désignée comme héritière par son père, le duc François II, Anne de Bretagne est couronnée duchesse de Bretagne en 1489. D'abord promise à Maximilien d'Autriche, elle est mariée contre son gré à Charles VIII qui impose l'union de la Bretagne au royaume en 1491. Couronnée reine de France, elle voit à regret les institutions bretonnes remises en cause par le roi.
En 1499, elle devient une seconde fois reine de France en épousant Louis XII, le successeur de son premier mari mort brutalement. Elle peut reprendre son titre de duchesse de Bretagne. Elle séjourne à nouveau à Loches en 1500 quand s'achève la construction de son oratoire puis en 1510 avec sa fille Claude.
Les appartements.
La salle de la reine est la chambre de parement dans laquelle le roi et la reine prenaient leur repas accompagnés de quelques convives.
La Musica ( fin XVIème siècle ).
La chambre.
Le cabinet de travail d'Anne de Bretagne.
Sous la Terreur, des prisonniers y ont été enfermés.
L'oratoire construit dans le style gothique flamboyant entre 1498 et 1500 sous le règne de Louis XII. Anne de Bretagne a fait de cet oratoire un lieu où s'exprime son goût raffiné. Le décor sculpté de cet espace, couvert par une voûte d'ogives, a fait l'objet d'un soin tout particulier.
Avec la construction de son oratoire, Anne de Bretagne investit le nouveau logis tandis que Louis XII occupe le logis du XIVème siècle lors de ses séjours à Loches.
Le dais, sculpté dans la pierre avec brisures d'hermines, où se tient la reine fait face à l'autel, porté par des colonnettes torsadées.
Equilibre entre les symboles bretons et français : les 3 fleurs de lys royales se terminent en mouchetures d'hermines, tout en étant entourées de la Cordelière, emblème personnel de la duchesse et reine Anne.
Demain, nous terminerons la visite de la Cité royale par la Collégiale Saint-Ours.
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Le logis royal.
Un premier logis est bâti au XIVème siècle par le duc Louis Ier d'Anjou, frère du roi Charles V. Il accueille au siècle suivant le roi Charles VII qui y vient régulièrement et en fait sa seconde place forte après Chinon. Il y réside aux côtés de sa favorite Agnès Sorel dans le courant des années 1440.
Ce logis originel est prolongé vers 1500 par un second, débuté sous le règne de Charles VIII et achevé par son successeur, Louis XII.
Le retour de la dynastie Valois en Ile-de-France au XVIème siècle fait entrer le logis royal dans un doux sommeil. Utilisé comme tribunal et prison révolutionnaire ( 1793 ), il est ensuite transformé en sous-préfecture et en tribunal civil, de l'époque napoléonienne jusqu'aux années 1920, avant d'être ouvert à la visite.
A gauche, la partie Sud construite à la fin du XIVème siècle ( inflence médiévale ).
A droite, partie Nord construite à la fin du XVème siècle ( influence du gothique, fenêtres élégantes, lucarnes décorées ).
Le premier logis.
C'est dans l'une des salles de ce château que Jeanne d'Arc, en mai 1429, a décidé le Dauphin de France, futur Charles VII, à aller se faire sacrer à Reims.
Coffres dans l'entrée.
La grande salle est le principal espace de la vie publique du souverain et de sa cour. Dans cette salle d'apparat exprimant richesse, pouvoir et prestige, le roi tient sa cour, dîne avec ses invités et les membres de sa maison, dispense la justice et administre son domaine.
Armoiries royales du cerf ailé de Charles VI.
Tapisserie de la Musica.
La chambre du roi sert à la fois de lieu de repos et de pièce de réception à huis clos.
Portrait de Charles VII roi de France.
La Vierge à l'Enfant par Jehan Fouquet représentant Agnès Sorel.
Demain, nous visiterons le logis neuf.
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