-
La cité médiévale de Conflans ( 3 )
Suite de notre visite avec la découverte des nombreuses enseignes de la cité.
Au XIIIème siècle, avec l'extension des villes, se fait sentir le besoin de repérer certaines maisons. Les enseignes sont alors un moyen d'identification.
Au XVIème siècle, l'enseigne est obligatoire pour les cabaretiers et les aubergistes. Elle s'officialise pour tous les commerces.
Au XVIIème siècle, le prix, le goût et la sécurité des passants sont les seuls éléments déterminants de son élaboration. Des normes apparaissent limitant la largeur, la hauteur et le poids.
Au XIXème siècle, les enseignes disparaissent peu à peu.
En 1936, à l'occasion des célébrations du centenaire de la création de la ville d'Albertville par le Roi Charles Albert, des enseignes sont installées sur les façades des maisons de la rue principale et de la place de Conflans. Elles sont l'oeuvre de M. Julliand pour la conception et de M. Vouthier pour l'exécution.
Dès 1959, Rémy Martinetto, artiste peintre installé à Conflans, décide d'entretenir les enseignes existantes et d'en créer de nouvelles au gré des ouvertures des commerces dans la cité.
Les services techniques de la ville d'Albertville ont pris le relais pour l'entretien et les créations des enseignes.
Métier apparu dès le IVème siècle et ayant connu un essor au XVIIIème siècle avec le développement des diligences.
Enseigne créée par Rémy Martinetto dans les années 1970 pour un marchand de foulard.
Le rémouleur ( dont la profession a disparu au début du XXème siècle ) fait partie des " itinérants " qui n'avaient pas d'atelier fixe et par conséquent pas d'enseigne. Il s'agit alors sûrement d'une enseigne pour un émouleur exerçant le même métier mais de façon sédentaire.
Le cordonnier d'hier est celui qui fabriquait les souliers. Cette enseigne représente une galoche. La semelle est en bois ( hêtre ou plane ), le dessus en cuir cloué à la semelle.
Lorsque M. Pichetto, forgeron, s'installe dans la cité, il réalise cette enseigne formée de l'enclume et d'un paon symbolisant la roue solaire et l'immortalité dans la tradition chrétienne. L'enclume de métal, forme passive, est un outil immobile mais indispensable. Sa forme permet de faire des plats sur sa " planche ", des arrondis sur la protubérance conique ou bigorne, des angles sur le carré.
Au Moyen-Âge, un épicier était soit fabricant de bougies soit apothicaire.
Descriptions tirées de " Laissez-vous conter Les enseignes de Conflans ".
La suite, bientôt ...
-
Commentaires
5chistineeeeeSamedi 14 Novembre 2015 à 14:55Je reconnais les explications du petit livre, mais tu n'as pas parlé de l'énigme des cabaretiers (l'enseigne du puits avec marqué 0 20 100 0) mais je ne la vois pas dans ta mosaïque. Très joli montage d'ailleurs. gros bisous EVELYNE
Magnifiques enseignes ! Et historique très riche. Incapable d'en choisir une... merci !
Bises.
Sylvie
1CalinquetteLundi 9 Novembre 2015 à 08:18
Ajouter un commentaire
superbe billet et merci pour toutes ces informations qui accompagnent tes si belles photos
un régal
gros bisous
patricia