-
La collégiale Notre-Dame et Saint-Laurent
A Eu.
Elle est fondée en 925 par Guillaume Ier, comte d'Eu, d'abord collégiale Sainte-Marie, desservie par des clercs séculiers. En 1119, Henri Ier, comte d'Eu, consent au changement de chanoines séculiers en réguliers de Saint-Victor, de l'ordre de Saint Augustin. Elle devient donc abbaye.
En 1180, Saint Laurent O'Toole, archevêque de Dublin ( 1132 Irlande-1180 Eu ) va défendre son pays auprès du roi d'Angleterre, Henri II Plantagenêt, installé à Rouen lorsqu'il tombe malade à Eu au cours de l'automne 1180. Il est recueilli par les chanoines d'Eu où il meurt en odeur de sainteté.
L'église reconstruite entre 1186 et 1240, s'étendant sur 80 mètres de long et 17 mètres de large et s'élevant à 21 mètres, prend son nom.
Le choeur.
Il est surélevé et accessible par sept marches.
Le banc d'oeuvre.
Réalisé par Adrien Le Jeune d'Abbeville en 1731, il représente un dais ovale soutenu par deux cariatides et orné de lambrequins. Il est surmonté de la statue de la religion.
La chaire.
Le grand orgue.
Réalisé par le maître-facteur, Louis Isoré en 1614.
La chapelle Notre-Dame de Lourdes.
La chapelle Jeanne d'Arc.
Le buste reliquaire de Saint Laurent O'Toole.
En argent, XIXème siècle.
Les miracles se multipliant sur son tombeau, l'archevêque fut canonisé par le pape en 1225.
Le tableau Saint Laurent découvrant la ville d'Eu peint au XVIIème siècle.
La Barque des Désespérés.
En bois peint, fin XVIème siècle.
Sainte Monique ( en pierre, XVIème siècle ).
Elle tient dans la main gauche une tablette portant le saint Nom de Jésus et dans la main droite, le mouchoir qui a essuyé ses larmes.
Saint Vincent ( en bois polychrome, XVIème siècle ).
La crypte.
De la fin du XIIème siècle, longue de 31 mètres, elle abrite les gisants des comtes d'Eu.
Gisant de Saint Laurent O'Toole.
Sarcophage datant de l'époque de Louis-Philippe, la statue remonte au XIIème siècle ce qui fait de ce gisant un des plus anciens de la région. A la Révolution, elle a subi quelques mutilations, brisée en trois morceaux. Les mains, une partie des pieds et quelques éléments du visage sont modernes.
Gisant de Jean d'Artois ( 1321-1387 ).
Gisant de Charles d'Artois, fils de Jean d'Artois, mort en bas âge en 1368.
-
Commentaires
Visite très intéressante et qui vient se rajouter 'aux jupons de l'histoire", merci pour ton partage Nathie .
Belle journée ensoleillée,
bon vendredi et bises de Christiane
Visite très intéressante. Je découvre. La prochaine fois une visite approfondie d'Eu s'impose. Bisous
Ajouter un commentaire
Magnifique ! je découvre... merci Nathie !