• Le camp de concentration pour femmes de Brens ( Tarn )

     Alors que je faisais des photos sur le Pont Saint-Michel à Gaillac, j'ai été abordée par un monsieur habitant Gaillac depuis de nombreuses années. Il m'a demandé si j'étais allée voir après le pont.

    C'est là qu'il m'a appris qu'il y avait juste après le pont un ancien centre de concentration pour femmes.

     

    Le camp de concentration de Brens ( Tarn )

     

    Histoire.

    Le 16 octobre 1939, le Préfet du Tarn réquisitionne un terrain aux portes de Gaillac sur la commune de Brens pour en faire un " Centre d'accueil pour réfugiés ". 20 baraques sont construites. A partir de mai 1940, le camp accueille près de 1000 réfugiés belges, espagnols et polonais. Le 31 décembre, Brens est retenu comme " camp de concentration pour femmes ".

     

    Le camp de concentration pour femmes de Brens ( Tarn )

    Le camp de concentration pour femmes de Brens ( Tarn )

    Le camp de concentration pour femmes de Brens ( Tarn )

     

    En 1969, une stèle commémorative a été placée en mémoire de ces femmes internées.

    Le 15 août 2015, une plaque additive a été posée.

    Pour se souvenir que les femmes déportées à Brens étaient toutes juives, que cette déportation relevait de la seule responsabilité du gouvernement de Vichy, pleinement souverain en zone non occupée.

     

    Le camp de concentration pour femmes de Brens ( Tarn )

     

     

    Pour compléter mon article sur cet épisode très douloureux de la Seconde Guerre Mondiale, un lien et un documentaire très intéressant et émouvant sur la vie de ces femmes.

     

    Le camp de Brens

     

     

    « GaillacSaint-Sulpice-la-Pointe »

  • Commentaires

    6
    Dimanche 21 Août 2016 à 22:25

    Merci pour l'info.

    Il est vrai que l'on dit toujours les nazis mais les français sont responsables de beaucoup d'atrocité. Ils n'ont pas obéi, ils ont pris des initiatives monstrueuses.

    C'est très bien de le rappeler non pour haïr les français mais pour savoir qu'aucun peuple n'est noir ou blanc.

    5
    Samedi 20 Août 2016 à 19:15

    C'est toujours des lieux que je n'arrive pas à visiter. A Compiègne, il existe le musée de la déportation qui parait-il est très très bien fait avec encore les baraquements, mais je me dis que j'irai un jour, et j'y vais pas. bisous à vous deux. EVELYNE

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    4
    Vendredi 19 Août 2016 à 16:47

    Merci de porter à notre connaissance l’existence de ce lieu dont je n'avais jamais entendu parler.

    Bonne fin de journée.

    Bernard

    3
    Vendredi 19 Août 2016 à 09:57

    l'un des camps de concentration français dont on a mis la mémoire sous le paillasson de l'Histoire. Un très bon choix Nathalie, qui me conforte plutôt dans le rejet de l'exactitude de la phrase choisie. Combien des survivants de tous ces camps abominables ont-ils réussi à construire une vie après cela. Certains oui en effet mais combien au prix de ce terrible silence ? Un silence qui pèse aussi sur leurs enfants.

    bises et belle fin de semaine et merci pour ce beau billet

    2
    Vendredi 19 Août 2016 à 07:10

    Les heures sombres de la France

    Amicalement

    Claude

    1
    Vendredi 19 Août 2016 à 06:50

    Les camps de concentration français... un phénomène de l'histoire dont on n'entend pas beaucoup parler. Merci Nathie pour ce partage... en un temps où on ne peut s'empêcher d'y penser à nouveau ! Etat d'urgence, pouvoir administratif... 

    Bises

    Sylvie

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :