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Nous avons changé de monde. Plus rien ne sera pareil qu'avant ce début d'année 2020.
Il nous faudra changer nos habitudes de vie. Nous perdrons en liberté. Nous ne sommes pas tous prêts à la sacrifier, cette liberté. Moi la première. Mais si nous voulons rester en bonne santé et préserver nos aînés que nous aimons, nous devons respecter les consignes.
J'ai juste envie, non pas de faire la morale, mais montrer mon angoisse face à ce virus.
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Visite du logis seigneurial.
Le vestibule d'honneur.
Ce vestibule est à l'époque médiévale l'entrée des serviteurs. A partir du XVIIème siècle, c'est le hall d'accueil.
Coffre de mariée orné de figures de saints du XVème siècle.
Tapisserie du XVIème siècle représentant une scène du chapitre V des Actes des Apôtres dans le Nouveau Testament : Saphire et Ananie foudroyés par Saint Pierre pour ne pas avoir donné l'intégralité d'une vente.
Copie d'une sculpture d'Houdon du XVIIIème siècle : l'Hiver ou la Frileuse.
Le salon gris.
Fauteuils recouverts de tapisserie d'Aubusson du XVIIIème siècle, style Louis XVI.
Table à la Tronchin du XVIIIème siècle possédant une écritoire réglable permettant d'écrire en ayant le dos droit.
La salle à manger.
Chaise à porteurs d'époque Louis XV.
La dernière personne à l'avoir utilisée est Catherine Deneuve lors de son passage au château pour le tournage du film Peau d'âne en 1970.
Le salon Louis XIV.
Tout le mobilier de salon est d'époque Régence, début du XVIIIème siècle.
Table centrale et lustres en bois dorés d'époque Louis XIV.
Pendule en ébène marquetée à la façon Boulle.
La salle Victor Avenant.
Cette pièce est décorée dans un style médiéval : sol en terre cuite, boiseries avec le pli de serviettes, mobilier du XVème siècle.
Cathèdre ( chaise réservée au seigneur ).
Dressoir servant à exposer la plus belle vaisselle du seigneur.
Cheminée dont les peintures datent du XIXème siècle.
La salle du parlement.
Elle est nommée ainsi en raison de la venue des ambassadeurs de Hongrie reçus par le roi Charles VIII et sa soeur Anne de Beaujeu le 10 juin 1487.
Elle est coiffée de belles voûtes, style gothique flamboyant, en tuffeau retombant directement sur les piliers.
Cheminée en tuffeau ornée de trois frises aux motifs différents ayant tous une signification: la feuille de vigne ( activité de la région, production de vin de Loire ), la feuille de chêne ( symbole du pouvoir seigneurial ), le triangle ( symbole alchimique, le sel, le mercure et le souffre - la terre, l'eau et le feu ).
Tapisserie d'Aubusson.
La salle des gardes.
Le plafond est peint à la demande de Jean Bourré, il est composé de 24 caissons dont les 16 premiers ont une valeur purement symbolique tandis que les 8 derniers à personnages représentent des conseils que les alchimistes doivent suivre.
Au XVIIIème siècle, la comtesse de Ruillé, choquée par ce plafond à décors grivois, le fait recouvrir sur sa totalité et ce jusqu'à la fin du XIXème siècle.
La chambre Empire.
La chambre seigneuriale.
Tout le mobilier est de style Renaissance. Le dais est d'origine espagnole du XVIème siècle et la partie inférieure du lit est du XIXème siècle. A droite du lit, un siège dit " dagobert ", ancêtre de la chaise pliante. Devant le lit, une chaise d'enfant.
La chambre de madame.
La bibliothèque.
A l'origine, cette salle de 36 mètres de long sert de promenoir couvert au seigneur des lieux qui peut ainsi se rendre de ses appartements à la chapelle en étant abrité.
Elle comprend un peu plus de 3000 ouvrages du XVIème siècle à nos jours.
Les dégradations sur les cheminées sont les témoins du passage de la Révolution Française. A coups de sabre, les révolutionnaires ont tenté de faire disparaître le blason de Jean Bourré et de chaque côté dans les médaillons, une devise.
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Le domaine, appelé autrefois le Plessis-le-Vent, est acheté par le très fidèle serviteur, principal confident et Grand Trésorier de Louis XI, Jean Bourré qui fait construire l'actuel château en 5 ans de 1468 à 1473.
Classé Monument Historique en 1931, c'est un parfait exemple de l'architecture de la fin du Moyen-Âge et du début de la Renaissance.
De l'extérieur, il présente tous les atouts défensifs des édifices de la fin du Moyen-Âge qui servent à se protéger du grand banditisme qui sévit dans les campagnes.
Le château est entouré de larges douves s'étendant sur 2 hectares.
Sa base est bordée d'une terrasse appelée le boulevard, permettant de le protéger de l'humidité des douves.
On accède au château par un pont-levis. L'édifice est doté d'un chemin de ronde couvert de 300 mètres bordé de meurtrières destinées aux archers et de mâchicoulis. Le dernier système de défense est la herse dont il ne reste que l'emplacement.
Passé le pont-levis, nous nous trouvons dans un château d'agrément avec sa vaste cour intérieure de 1200 mètres carré.
La façade est ornée de grandes fenêtres à meneau conçues pour donner beaucoup de luminosité dans les pièces.
Le logis seigneurial.
La chapelle.
Le promenoir permettant au seigneur de se rendre de ses appartements à la chapelle à l'abri des intempéries.
Aujourd'hui, nous allons visiter la chapelle Sainte Anne.
Sur l'autel, le crucifix et les deux personnages en bois doré datent du XVIIème siècle.
A gauche, lutrin en forme d'aigle, symbole de l'évangéliste saint Jean.
En haut, bas-relief en bois polychrome du XVIème siècle représentant la Cène.
En bas, à droite, sainte Anne, la vierge Marie et l'enfant Jésus.
La Vierge aux douleurs du XVème siècle.
La Piéta d'origine provençale du XIVème siècle.
Sainte Jeanne d'Arc dans sa prison entourée de ses deux geoliers.
Prochainement, nous visiterons le logis seigneurial.
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Photo prise jeudi soir à Mâcon au restaurant Les Tuileries où je mangeais avec Gwenaëlle.
Fresque murale du pont Saint-Laurent qui relie Saint-Laurent-sur-Saône ( Ain ) à Mâcon ( Saône-et-Loire ).
Petite cascade bien rafraîchissante par ces grosses chaleurs.
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A Montrésor, sur un piton rocheux, Foulques Nerra, comte d'Anjou, fait construire au Moyen-Âge, en l'an 1005, une puissante forteresse de défense contre son ennemi le comte Eudes de Blois.
A la Renaissance, en 1493, Imbert de Batarnay, Seigneur du Bouchage, fait l'acquisition de la châtellenie de Montrésor. Il fait ériger une agréable demeure sur les bases de la forteresse médiévale. Il vit 85 ans et sert quatre rois Louis XI, Charles VIII, Louis XII et François Ier. Son gisant se trouve dans la collégiale de Montrésor.
En 1848, un aristocrate polonais, naturalisé français, le comte Xavier Branicki, proche de Napoléon III, financier, érudit, écrivain, mécène, esthète, libéral, figure éclectique et moderne, devient propriétaire du domaine mal entretenu. Il répare certaines parties du château, en reconstruit d'autres. Il meuble le logis principal en style Second Empire et le décore avec de nombreuses oeuvres d'art.
Le château de Montrésor est classé au titre des monuments historiques en 1996.
Le châtelet d'entrée avec ses tours du XIIème siècle.
Le logis principal.
Le hall d'entrée.
Il reflète le goût prononcé de Xavier Branicki pour la chasse.
La salle à manger.
Table centrale pouvant se déplier et contenir jusqu'à 40 couverts.
Cheminée.
Vaisselier contenant de l'orfèvrerie de la maison Odiot.
Le petit salon.
L'escalier en colimaçon en acajou massif de Cuba et en bronze doré.
Le boudoir italien.
Apollon et Daphné de Bartolomeo di David ( 1482-1545 ).
L'allégorie mythologique représente le dieu Apollon épris de Daphné. Celle-ci le repousse mais il la poursuit et au moment où il la touche, elle se transforme en laurier ( daphné en grec ).
Armes de Xavier Branicki et de celles de son épouse Pélagie Zamoyska.
Leurs initiales entrelacées au dessus de la glace.
La salle du billard.
Billard français en acajou et bois noirci d'époque Napoléon III - Maison Poulain vers 1878.
La bibliothèque.
Le corridor.
A gauche, au fond du couloir, une antichambre aménagée avec un lit à la polonaise.
L'urne contenant le coeur embaumé et pétrifié de Claude de Batarnay mort à 22 ans à la bataille de Saint-Denis en 1567.
Buffet à cachettes ayant appartenu à la famille de Médicis.
Le grand salon.
Le Piano datant de 1849 et provenant de la maison Erard.
Le parc romantique.
L'Ange déchu de Constantino Corti ( 1823-1873 ).
Copie de la statue Le soldat mourant de Jules Franceschi ( 1825-1893 ).
Hommage à l'ami de Xavier Branicki, Mieczyslaw Kamieski, jeune volontaire polonais mort en 1859 à la bataille de Magenta opposant les français et les italiens aux autrichiens.
Jet d'eau.
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