Après Mers-les-Bains, nous voici à Eu, ville normande riche en histoire. 

Aujourd'hui, nous commençons la visite du château d'Eu.

 

 

Table des Guise octogonale placée en 1828 par Louis-Philippe.

 

Monument à Ferdinand -Philippe ( Palerme 1810-Neuilly 1842 ), prince royal ( fils aîné du roi Louis-Philippe ) et duc d'Orléans par Carlo Marochetti érigé devant la grille de la cour.

 

Vers 1665, la Grande Mademoiselle ( 1627-1693 ) fait remblayer une enceinte militaire pour créer un jardin près du château. Le Roi Louis-Philippe ( 1773-1850 ) fait planter rosiers, rhododendrons et azalées et placer des statues vers 1830.

 

 

 

 

 

 

 

Artémis à la biche dite " Diane de Versailles ".

 

Apollon du Belvédère.

 

 

Artémis dite " Diane de Gabies ".

 

Isabelle d'Orléans, comtesse de Paris ( 1911-2003 ).

 

Demain, nous commencerons la visite de l'intérieur du château.

Pendant notre séjour en Baie de Somme, nous avons visité également les " trois villes soeurs " : Mers-les-Bains ( ville picarde ), Le Tréport et Eu ( villes normandes ). 

Aujourd'hui, je vous emmène au Tréport.

 

Le phare.

 

 

Le canon et l'ancre face à la mer et au phare.

 

 

Le Calvaire des Marins. 

Oeuvre du serrurier Franconville, il est inauguré en 1846 et installé sur la place de la Poissonnerie.

 

 

L'église Saint-Jacques et l'Hôtel de Calais.

Eglise des XIVème et XVIème siècles, restaurée en 1699, classée au titre des monuments historiques en 1840.

 

 

Les fresques de la rue de l'Anguainerie.

Quatre tableaux retraçant l'histoire du Tréport peints par l'artiste Paule-Adeline Vieillescazes.

 

Marin au visage buriné.

Falaises avec l'ancien funiculaire et le grand hôtel du Trianon avant la Seconde Guerre mondiale.

La pêche.

Vue sur les bains de mer au début du XXème siècle.

 

La Porte Voutée ( 1563 ).

 

 

La pierre " Brasserie ".

Ancêtre de l'enseigne publicitaire, cette belle pierre sculptée ornait le fronton d'une fabrique de bière. Elle a été retrouvée en 2004 à demi-enterrée.

 

 

L'Ancien Hôtel de Ville.

Reconstruit en 1882 sur l'ancienne porte de la ville, il offre un belle façade en silex et en briques, agrémentée d'une tourelle poivrière. Les armoiries de la ville ornent le bâtiment, en dessous la croix de guerre avec étoile de bronze de 1950 honore la ville très durement touchée par sept bombardements durant la Seconde Guerre mondiale.

 

 

Le funiculaire.

Mis en service en 2006, permettant de relier les quartiers haut et bas de la ville, remplaçant l'ancien funiculaire ( 1908-1941 ), c'est le monument emblématique de la ville.

 

 

Le Calvaire des Terrasses.

Construit en bois en 1860. Le calvaire actuel ( 1887 ) est déposé place de l'église pendant l'occupation allemande et remonté sur la falaise à dos d'hommes en 1948.

 

 

Vue sur le Tréport des Terrasses.

 

 

Consacrée le 14 juillet 1077, elle est l'un des chefs-d'oeuvre de l'architecture romane et gothique normande.

Elle a fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862.

 

Chevet et statues sur les contreforts des arcs-boutants.

Tour nord et la salle du chapitre au-devant.

Façade occidentale avec ses 5 portails.

Transept sud. Portail du Doyen ( tympan du martyre de Thomas Becket ).

 

Entrons à l'intérieur.

 

La nef.

 

La chaire datant de 1786, oeuvre de Jean-Louis Mangin, sculpteur bayeusin.

 

Anges , fresques au-dessus des chapiteaux de la crypte.

 

Une cathédrale méritant une visite approfondie.

Peut-être un jour. 

 

Ainsi se termine le récit de mes vacances en Normandie.

Arrivée à Grandcamp-Maisy.

 

 

Mon bateau m'attend 

 

 

La mer est belle.

 

 

Les bâteaux partent ou rentrent de la pêche.

 

 

Après visite de la Baie des Veys, large estuaire où se jettent quatre fleuves : la Douve, la Taute, la Vire et l'Aure.

 

 

C'est le bassin de culture des huîtres d'Isigny et d'Utah Beach ( 10 000 tonnes par an pour 30 000 tonnes d'huîtres normandes ).

 

 

Le soir, dégustation.

 

La découverte de cette église " abandonnée " à Caen m'a intriguée. J'ai voulu connaitre son histoire.

 

Nef et ancien mur d'enceinte de la ville en ruine.

 

Eglise fondée au Xème siècle.

 

 

Exposée le long des remparts de la ville, elle est très endommagée pendant la guerre de Cent ans.

 

Bas-relief du cavalier.

 

Elle est reconstruite pendant et après l'occupation anglaise.

 

Chevet de l'église.

 

Désaffectée en 1793, elle est rendue au culte en 1802. Elle est fermée au public en 1844 du fait de son délabrement.

 

Tour-lanterne octogonale datant de l'occupation anglaise.

 

Elle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 22 août 1903.

 

 

En 1944, elle est atteinte par un obus visant une colonne de chars allemands. La nef est en grande partie détruite. Depuis cette date, l'église n'a pas fait l'objet de travaux de restauration et est fermée au public.