Ce petit village, installé dans une clairière de la forêt de Compiègne, doit son origine à une abbaye de bénédictines fondée en 1152. Celle-ci est transformée de 1634 à 1763 en un prieuré de chanoines de saint Augustin.

Il reste des vestiges de l'abbaye qui était entourée d'une enceinte.

Un petit pont de pierre, dont les arches ont été refaites au XVIIIème siècle, donnant accès à une porte fortifiée du XVème siècle qui est restée jusqu'en 1931 le seul accès à la Grande Cour du lieu-dit Le Village. Elle est classée monument historique en 1889 et restaurée en 1897.

Le logis-porte de l'ancienne ferme de l'Abbaye du XIIIème siècle.

Le lavoir.

L'église du XIIIème siècle remarquable par la pureté de son style architectural et ses vitraux. Elle est classée au titre des monuments historiques en 1849 et restaurée à partir de 1865.

Tombeau arqué supposé être celui d'Agathe de Pierrefonds.

Grisailles du XIIIème siècle.

De l'ensemble des bâtiments conventuels, seule demeure la salle capitulaire de la fin du XIIème siècle, classée monument historique en 1849 et restaurée entièrement à partir de 1888.

Nous voici dans le village d'Evelyne et Philippe, Saint-Vaast-de-Longmont, où nous avons passé trois merveilleuses journées à découvrir quelques patrimoines de l'Oise.

Encore merci à vous deux pour votre hospitalité et votre gentillesse.

L'église Saint-Vaast, de style roman, est construite vers l'an 1100.

Elle est classée monument historique par arrêté du 25 mai 1883.

Façade occidentale et son portail.

Décor réunissant le motif des pointes-de-diamants à celui des bâtons brisés.

Le clocher.

Décor raffiné des baies géminées sur chacune des faces de l'étage supérieur, présentant des chapiteaux et des colonnettes sculptées. Au premier étage, les baies ont été bouchées en 1669 pour des raisons de stabilité.

Le clocher contient une unique cloche datant de 1789.

Voisine du Tréport, cette station balnéaire de la Somme à la limite entre la région des Hauts-de-France et la Normandie, possède une plage de galets ( et de sable à marée basse ) et de hautes falaises de craie.

Le phare.

Le Quartier protégé de Mers-les-Bains.

Avec la découverte des bains de mer et de leurs bienfaits thérapeutiques, Mers-les-Bains, jusqu'alors petit village de pêcheurs, connaît un développement spectaculaire dès 1870. A la fin du XIXème siècle, le chemin de fer amène vers les côtes les premiers vacanciers appelés " baigneurs ". La thalassothérapie est née. Ces " baigneurs ", issus de l'aristrocatie et de la riche bourgeoisie parisienne, amiénoise, de la région du Nord ... vont s'y fixer en faisant construire les premières résidences secondaires. Les premières maisons, perpendiculaires à la mer, démarrent juste au bas de la falaise, sous le village originel. Puis les villas sont dessinées par des architectes en vogue. La fantaisie et la fête s'emparent du décor : balcons, bow-windows et loggias prolifèrent. Toutes plus élégantes et raffinées, les villas permettent aussi aux propriétaires d'afficher leur niveau social.

L'" Art nouveau " qui se caractérise par son emploi constant de la courbe inspirée du domaine floral ou végétal, est représenté sur quelques villas. Le décor est là, à profusion, en briques émaillées, à dominante bleu-vert ou en céramique. Le front de mer est l'espace privilégié des promeneurs, il est bordé de villas qui témoignent du charme de la Belle Epoque.

Villa " Jan et Helena " ( 1902-1903 ).

Villa " Parisienne ".

Par l'arrêté du 7 août 1986, la Ville obtient la possibilité de classer cet ensemble exceptionnel en " Secteur Sauvegarde ".

Ainsi est sauvé ce " Joyau unique de l'architecture ".

D'abord forteresse médiévale remplacée au XVIème siècle par un château Renaissance restauré en style gothique " troubadour " au XIXème siècle et réhabilité au XXème siècle, le château de Regnière-Ecluse est occupé depuis dix siècles par la même famille.

Il est classé monument historique par arrêté du 20 juin 2006 et a rejoint depuis 2008 les sites du Conservatoire du littoral.

Façade nord.

Le parc.

Passage intérieur.

Cour sud.

Sur les hauteurs du cap Hornu, Saint-Valery, la chapelle des Marins, a été rebâtie à la fin du XIXème siècle, à l'emplacement du sanctuaire originel du VIIème siècle.

En souvenir de Saint Valery qui y a séjourné entre 611 et 622, une chapelle érigée à proximité de la source de la fidélité. Profanée pendant la Révolution, elle est convertie en salpêtrière pour la fabrication d'un des produits de base de la poudre à canons. Rendue au culte au lendemain du Concordat, elle est reconstruite entre 1876 et 1880.

La structure de ses murs est en damier.

Le clocher est surmonté d'un goéland.

Saint Valery est très invoqué, notamment par les marins, les jardiniers, les personnes ou souffrant de la vue. Il avait le don de soulager également les " pannes sexuelles ".

La source.