• Jardins à la française, labellisés " jardins remarquables" par le Ministère de la culture en 2006.

     

    A l'origine, les jardins servaient de potager aux moines vivant dans le prieuré. Ils cultivaient des légumes, des fleurs mais aussi des plantes médicinales.
    Ils sont transformés au début du XXème siècle par la Comtesse de Choiseul-Beaupré, alors propriétaire.

    Les jardins laissés à l’abandon depuis la Seconde Guerre Mondiale seront restaurés au début des années 90.

     

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    Statues de Jacques Coquillay, sculpteur parisien.

     

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    " Vagabondage ", sculpture en bronze.

     

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    " Corinne " dans " la chambre d'amour ".


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  • Situé au Bourget-du-Lac, il a été fondé à la fin du XIème siècle et dépendait directement de l'abbé de Cluny.

     

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    Classé Monument Historique en 1910, il est aujourd'hui propriété de la commune.

     

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    Dans un  prochain article, les jardins du Prieuré.


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  • Ce week-end, direction Peyzieu ( Ain )  pour y découvrir son four.

     

     

    Peyzieu

     

    Peyzieu

     

     

     

     Pour découvrir la chapelle, c'est ici.

     

    Peyzieu


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  • Combien de temps courut-il ainsi, léger comme un garçon de vingt ans ? Il n'eût su le dire. Pas davantage, il n'eût été capable de compter les kilomètres couverts avant d'arriver au palais du roi Artur.

     

     

     

    C'était une demeure plus haute que la montagne. Elle était faite de marbre noir et ses créneaux, bordés d'étoiles, dessinnaient comme une grecque éblouissante. La façade que voyait Jean-Marie comptait au moins mille fenêtres qui étincelaient de lumières. La cour immense, dallée du même marbre noir que celui des murs, fut bientôt emplie par les cavaliers et les piétons tandis que des valets emmenaient chevaux et chiens. Au-dessus du perron de marbre noir, une double, énorme porte d'or s'ouvrit. Quand le bûcheron, entrainé par la foule, eut, à son tour, franchi le seuil du palais, il se trouva dans un vestibule tout en glaces. Alors, se rappelant sa vieillesse, sa misère, et le fagot qu'il portait, il eut honte. Malgré lui, cependant, il cherchait son reflet dans les immenses miroirs, parmi toutes ces fringantes silhouettes que multipliaient, à l'infini, les transparentes parois. N'y parvenant, il s'écarta pour demeurer après les autres. Alors, il regarda à droite, à gauche, devant lui, derrière lui, sans plus de succès. Il était sûr d'être seul et pourtant les glaces se renvoyaient l'image d'un beau jeune homme en culottes collantes, pourpoint de velours, coiffé d'un chapeau de page à plume ! Un adolescent qui répétait tous les gestes de Jean-Marie, levait la main quand le bûcheron levait la main, s'inclinait, s'il s'inclinait. Eberlué, transporté, n'osant encore croire à sa métamorphose, Jean-Marie chercha son fagot sur son épaule. A la place, il n'y avait que les plis lourds d'une cape cramoisie.

     

    D'un élan, avec l'entrain que donne la certitude d'être jeune et beau, Jean-Marie pénétra dans la salle où s'étaient engouffrés les autres, tout à l'heure, et qui était la salle du Trône.

     

    Celui-ci s'élevait au fond, sous un dais pailleté de lumière et dont on ne distinguait pas au premier coup d'oeil en quoi il était fait. En réalité, ces brillantes raies si fines, qui frémissaient, s'irisaient tout autour, se composaient d'une onde impalpable s'évaporant avant de toucher au sol. Le Roi Artur était assis entre ces draperies fluides sur un fauteuil taillé dans un seul bloc de diamant. A ses côtés, sa fille, la belle Isold, petite et mince, avait un visage si pur et si beau que l'on avait peine à en soutenir l'éclat. Ses cheveux, d'un blond très doux, la recouvraient jusqu'à la ceinture comme une mantille d'or. Un voile tissé de fils de la Vierge était fixé sur son front par une agrafe de diamants. Sa robe avait la couleur des nuages à l'aurore, et ses pieds, minuscules, étaient posés sur un coussin en velours d'edelweiss. Jean-Marie ne pouvait détacher ses yeux de la ravissante vision. Elle sentit ce regard. Ses larges prunelles d'un bleu céleste s'arrêtèrent sur le beau jeune homme qui la contemplait et il parut à Jean-Marie qu'elle rougit imperceptiblement.

     

     

    Mais le Roi s'étant levé tendit la main à la princesse. Tous deux descendirent les marches du trône pour traverser la salle entre deux haies de courtisans inclinés.

     

    La suite bientôt.


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  • En 1248, Thomas II, frère du comte de Savoie Amédée IV, obtient du prieur du Bourget le droit de construire une maison et un vivier entre la Leysse, le lac du Bourget et la forêt.

     

    Le comte Amédée V choisit ce château pour résidence principale de la cour.

     

    Mais, dès la fin du XVème siècle, les comtes et ducs de Savoie lui préfèrent celui de Ripaille, au bord du Léman.

     

    Le château de Thomas II est déjà en ruine lorsqu'il est vendu au XVIIème siècle aux Laurent puis aux de Buttet, barons du Bourget.

     

    Acquis par la commune du Bourget du Lac en 1973, il est classé Monument Historique en 1979.

     

    Le Bourget du Lac ( Château Thomas II )

     

    Le Bourget du Lac ( Château Thomas II )

     

    Le Bourget du Lac ( Château Thomas II )

     

    Le Bourget du Lac ( Château Thomas II )

     

    Il se trouve au bord de l'étang des Aigrettes ( sud du lac ), lieu privilégié de repos, de nourrissage et de reproduction pour de nombreuses espèces animales.

     

    Le Bourget du Lac ( étang des Aigrettes )

    Observatoire des Aigrettes.

     

    Le Bourget du Lac ( étang des Aigrettes )

     

    Le Bourget du Lac ( étang des Aigrettes )

     

    Le Bourget du Lac ( Château Thomas II )

    Château vu de l'observatoire.

     

    Le Bourget du Lac ( Château Thomas II )

    Château vu de l'observatoire.


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