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L'abbaye de Valloires
Abbaye cistercienne fondée au XIIème siècle et reconstruite en son état actuel entre 1750 et 1756.
Elle est classée monument historique en 1907.
Pendant la première Guerre mondiale, elle est transformée en hôpital militaire belge.
Thérèse Papillon, infirmière de la Croix Rouge, rachète l'abbaye en 1922 pour en faire un préventorium pour enfants jusqu'en 1976.
Aujourd'hui l'abbaye accueille des enfants en difficulté.
Pigeonnier du XVIème siècle.
Poirier planté en 1756 lors de la consécration de l'église.
La salle du chapitre.
Le cloître sobre, lieu de méditation pour les moines.
Clocher de l'église abbatiale, campanile sur le côté de l'église, ardoise et tour en bois.
Le grand salon.
L'église abbatiale.
L'intérieur.
La grille, oeuvre de Jean-Baptiste Veyren, dit le " Vivarais ", serrurier et ferronnier d'art français du XVIIIème siècle, séparait les moines des laïcs. Elle est restaurée en 2003.
La poire, symbole de Valloires, qui rappelle la spécialité des moines, la liqueur de poire.
Le maître-autel avec ses deux anges en plomb doré, réalisé par Simon Pfaffenhoffen, sculpteur autrichien.
La pièce centrale est une crosse réalisée par Veyren. Elle s'achève en palmier puis se prolonge au dessus du maître-autel avec une corne d'abondance qui elle-même s'accompagne d'un dais. Un colombe, rajoutée au XIXème siècle, symbolisant l'Esprit Saint est suspendue. Auparavant s'y trouvait un ciboire qui descendait jusqu'au centre de l'autel, grâce à un système de poulie dissimulé à l'intérieur de la crosse.
Photo gracieusement prêtée par Monique Guay figurant dans son article, l'abbaye de Valloires ( 2 )
Les anges suspendus, au dessus du maître-autel, en papier mâché.
L'avant-autel.
Le buffet d'orgue en chêne de style rocaille créé par Pfaffenhoffen en 1751. Il est remanié par les Basiliens au XIXème siècle et restauré en 1993.
A l'intérieur, on compte 1954 tuyaux se répartissant en 33 jeux et répondant aux trois claviers et au pédalier.
En haut, les statues représentent le roi David avec sa lyre et deux anges musiciens.
Sur la balustrade, de nombreux angelots, deux atlandes en gaine supportent la partie supérieure ; au centre, deux lions s'affrontent autour du blason de Monseigneur d'Orléans de la Motte.
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Commentaires
Reportage très intéressant d'une abbaye que j'avais également visitée en 2015 et qui m'avait fort impressionnée dans sa découverte.
Merci d'avoir cité la source de ma photo et de l'article que j'avais mis en ligne, à l'époque !
Bises et bonne journée Nathie ! Au plaisir de se rencontrer, à nouveau, sur nos blogs respectifs !
Monique Guay (alias Alrisha)
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Je revois avec plaisir ces lieux que j'ai visité l'an dernier. Je vois que le poirier est toujours en place. Tu as eu le temps de visiter les jardins ? BIsous