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Le château de Cheverny ( 1 )
Situé en Loir-et-Cher, Cheverny compte parmi les plus réputés Châteaux de la Loire.
Le domaine appartient à la même famille depuis plus de six siècles: les Hurault, famille de financiers et d'officiers qui se sont illustrés au service de plusieurs rois de France. Cependant, durant cette période, Cheverny échappe deux fois à la famille : une première fois au XVIème siècle, Diane de Poitiers en fait l'acquisition pour superviser ses travaux d'aménagement à Chaumont-sur-Loire, après avoir été évincée de Chenonceau par Catherine de Médicis; une seconde fois au XVIIIème siècle, lorsque les héritiers de la fille du constructeur se désintéressent de leur héritage. Cheverny tombe alors entre plusieurs mains. Pendant la Révolution française, Cheverny appartient à Jean Nicolas Dufort de Cheverny, introducteur des Ambassadeurs. Cheverny a pu ainsi éviter le pire grâce aux qualités de diplomate de son propriétaire. Anne-Victor Hurault, Marquis de Vibray, rachète le château de ses ancêtres en 1825. Le château est aujourd'hui habité par les descendants des Hurault, le Marquis et la Marquise de Vibraye, dont les appartements se trouvent dans l'aile droite.
De la forteresse primitive édifiée en 1500, il ne reste que quelques vestiges situés dans les actuels communs.
En 1624 et 1640, le comte Henri Hurault et son épouse Marguerite Gaillard de la Morinière se font construire un nouveau château. Mais les travaux sont d'une telle ampleur que ni l'un ni l'autre ne verront totalement terminée " la merveille née de l'amour ". Leur fille Elisabeth, Marquise de Montglas, achève la décoration intérieure.
La façade sud est ornée de bustes d'empereurs romains sculptés " à l'antique ", en vogue depuis la Renaissance. Inspiré par le palais du Luxembourg à Paris, le plan général de Cheverny, avec ses grands pavillons d'angle coiffés de dômes et son décor de pierre en lignes superposées ( dit bossages ) sont des nouveautés pour l'époque.
Le Jardins des Apprentis.
L'orangerie du XVIIIème siècle servait d'abri aux oranges d'hiver.
Les chenils.
Ils abritent une centaine de chiens français tricolores, avec le V de Vibraye, au flanc droit de chaque chien, marqué aux ciseaux en saison de chasse.
La soupe aux chiens.
Le jardin.
Demain, nous visiterons l'intérieur du château.
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Commentaires
Celui-là aussi je l'avais beaucoup aimé pour sa taille. On pourrait y vivre, ah la vie de château, tout un poème !!!! bisous
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il est magnifique ce château !!!....
c'est très joli les œufs géants et le lapin dans les jonquilles
par contre 100 chiens dans ce chenil ça je n'aime pas
gros bisous
patricia