Pour la communauté " Entre ombre et lumière ".

Kiki attend sa carotte !

En ce monde il se faut l'un l'autre secourir.

Si ton voisin vient à mourir

C'est sur toi que le fardeau tombe.

Un Âne accompagnait un Cheval peu courtois,

Celui-ci ne portant que son simple harnois,

Et le pauvre Baudet si chargé qu'il succombe.

Il pria le Cheval de l'aider quelque peu :

Autrement il mourrait devant qu'être à la ville.

La prière, dit-il, n'en est pas incivile :

Moitié de ce fardeau ne vous sera que jeu.

Le Cheval refusa, fit une pétarade;

Tant qu'il vit sous le faix mourir son camarade,

Et reconnut qu'il avait tort.

Du Baudet en cette aventure,

On lui fit porter la voiture,

Et la peau par dessus encor.

Jean de La Fontaine ( 1621-1695 ).

Attention, pour le 30 avril, plus de place disponible.

Vacances de la Toussaint. Et si vos enfants venaient passer un après-midi à la Cabanerie ?

Hier, 30 octobre, sept enfants sont venus.

Dany avait décoré sa salle.

Après avoir donné des graines aux poules ...

les enfants sont allés dire bonjour aux ânes.

Puis repas des ânes.

Ensuite, on prépare les ânes pour la promenade.

Hier, nous avons emmené six ânes et les trois chiens.

Au retour, un bon goûter et des jus de fruits attendaient les enfants.

Après un dernier coucou aux ânes, les enfants rentrent chez eux  fatigués et heureux.

Une bonne nouvelle. Il reste des places pour mardi 6 novembre et jeudi 8 novembre.

Pour en savoir plus et réserver, c'est ICI.

Tel : 0664339101.

Mail : lacabanerie@free.fr

Le lion se jeta contre le mur, griffes en avant ; puis il y alla de la tête sans autre résultat que de se mettre en sang, le mur ne céda point. Alors l'âne se retourna et attaqua le mur à grands coups de sabots de ses pattes arrière, démantibulant les moellons et le mur s'effondra.

" Alors, crois-tu maintenant que je suis plus fort que toi ? demande l'âne. Et je puis en faire bien d'autres ! Regarde ces chardons ! Si tu y touches, ils te piqueront ! Moi, je suis si fort que je peux les manger ! "

Et l'âne se mit à dévorer les chardons à belles dents.

Le lion n'en revenait pas d'étonnement et finit par déclarer :

" Je vois bien maintenant que tu es réellement plus fort et plus puissant que moi ! "

Le lendemain, il convoqua l'assemblée plénière de tous les lions de la terre et on y élit l'âne Superlion, roi de toute la gent animalière ...

De ce jour, l'âne vécut heureux comme un roi et il était un roi aimé de ses sujets car il ne faisait jamais tort à personne. Il ne réclama jamais ni contributions, ni impôts. Il n'avait besoin que d'herbe et de quelques chardons, et cela croît partout en abondance.

Quel dommage qu'un si aimable souverain dût mourir ! Un matin, les lions le retrouvèrent gisant mort sur le pré. Ils lui firent des funérailles royales et le pleurèrent longtemps, bien longtemps. Aujourd'hui encore, quand il leur arrive de penser à lui, ils poussent des rugissements tellement sinistres que toutes les autres bêtes se sauvent bien loin.