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Carnaval à Belley le26 février 2011.
Dany, le clown, n'a encore une fois écouté que son grand coeur.
Accompagné de son acolyte, il a offert des tours en ville aux enfants dans sa calèche tirée par le beau et robuste Cadichon.
En tête du cortège, deux trompettistes de France bénévolat.
De nombreux enfants déguisés - des costumes et des maquillages très réussis.
La fête a été clôturée par un lâcher de ballons ...
... et un goûter offert aux enfants.
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Autrefois, la «perle des villes d’eau» n’était pas station d’été et station d’hiver.Avec l’automne, Aix-les-Bains prenait une physionomie fort différente de sa physionomie d’été. L’un après l’autre, les rideaux de fer des magasins de luxe s’abaissaient. Le Grand Cercle, la Villa des fleurs, encore distincts, fermaient leurs portes. Les hôtels n’étaient plus que de grandes façades blanches à volets clos. On restait vraiment entre soi, petit nombre encore réduit par le départ, pour le Midi, d’une partie du contingent indigène.
On pouvait parcourir, alors, plusieurs rues sans rencontrer plus d’une ou deux silhouettes pressées.
En cette époque-là, un voyageur de commerce, un Parisien, paraît-il, avait débarqué chez nous. Arrivé sur la place Carnot, il voulut montrer qu’il avait de l’esprit. S’asseyant dans la brouette chargée de ses bagages, il se mit à clamer la main en cornet :
- Ohé ! Les marmottes ! Réveillez-vous, les marmottes !
Son porteur n’était qu’un Savoyard, mais il ne manquait ni tout à fait d’esprit, ni d’esprit de décision. Se saisissant des brancards de la brouette, sans donner le temps au Parisien de mettre pied à terre, il la fit tourner, à bout de bras, tel un carrousel fou, malgré les objurgations du voyageur, secoué comme un sac de noix.
Et il répétait à tue-tête, mais d’un ton de montagnard combien plus sonore que le fausset de l’autre :
- Ohé ! Les marmottes ! Réveillez-vous les marmottes !
De tous les coins de la place, on accourut, devinant qu’il s’agissait d’une bonne farce.
Enfin, le porteur s’arrêta. Sa victime, affalée, la tête vide, le coeur sur les lèvres, gémissait encore.
- Qu’est-ce qui arrive, Toine ? demanda quelqu’un.
- Paraît que Paris nous envoie des marmottes ! expliqua Toine. C’est ce monsieur-là, qui les apporte dans ses valises. Il a voulu les réveiller. Je lui ai donné comme qui dirait un coup de main.
Un Parisien, venu chez nous, pour y voir des marmottes, ne découvre, au cours de ses excursions que monts splendides, lacs bleus comme des morceaux de ciel tombés, torrents vertigineux, forêts, rendez-vous de toutes les essences, alpages où tintent les clarines. De ces beautés offertes
... Notre homme ne voit rien
Une seule chose lui trotte
Par la tête : « J’espère bien »,
Dit-il, « Voir enfin la marmotte » !
Un Savoyard, las de l’entendre grommeler, se penche à son oreille pour l’inviter à prendre patience : « J’ai, assura-il ...
... appris
Par un de vos compatriotes,
Que, puisqu’on en manque, Paris
Va nous envoyer ses marmottes ! «
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En 1385, presque toute la ville de Belley fut détruite par un terrible incendie. Le premier Duc de Savoie, Amédée VIII, la fit reconstruire et l'entoura de hautes murailles de pierre recouvertes de lauzes.
Il reste de cette enceinte la Vieille Porte, un des lieux qui permettaient d'entrer dans la ville, gardé jour et nuit contre toute attaque.
Il y a 100 ans.
Aujourd'hui.
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