Suite et fin de la visite.

La chapelle.

Elle est située au premier étage d'une des tours subsistantes de l'ancien château du XVème siècle.

Les voûtes dont gothiques sur croisée d'ogives à liernes et tiercerons.

La chapelle est profanée pendant la Révolution. L'autel actuel et une partie des sculptures datent de la restauration réalisée en 1817.

Chef d'oeuvre de David d'Angers : stèle en marbre à la mémoire d'Elisabeth de Malide, 9ème duchesse de Brissac, morte en 1818.

Réplique en marbre du masque mortuaire de Roland de Brissac mort en 1936.

Stalles d'origine napolitaine du XVIIème siècle.

Panneaux sculptés du XVIIème siècle.

Au deuxième étage.

Le foyer.

Le théâtre.

Authentique théâtre construit à la fin du XIXème siècle par Jeanne Say.

Au sous-sol.

Les cuisines du XVIIème siècle.

Plus de 200 instruments de cuivre ornent ses murs de part et d'autre d'une cheminée monumentale.

Suite de la visite. Nous montons au premier étage.

La Grande Galerie.

D'une longueur de 32 mètres, c'est la pièce principale du château destinée aux festivités.

Le plafond est d'une grande richesse. Les poutres et les solives en chêne et châtaignier sont ornées d'une centaine de petits tableaux évoquant la mythologie, les héros bibliques  et des ruines antiques.

Aux murs, des verdures d'Aubusson du XVIIème siècle et des tapisseries flamandes du XVIème siècle contant l'histoire d'Alexandre le Grand.

Portrait de la 4ème duchesse de Brissac, Gabrielle-Louise. Elle s'est fait représenter en allégorie de la peinture avec sa palette, son carnet à dessin et un tableau sur un chevalet, témoignant ainsi de sa passion pour les Beaux-Arts.

La Chambre du Roi Louis XIII.

Cette chambre porte le nom du Roi Louis XIII pour rappeler le séjour du Roi à Brissac en août 1620.

Le 13 août 1620, le jeune Roi Louis XIII âgé de 19 ans se réconcilie avec sa mère, la Reine Marie de Médicis ( scène reconstituée dans la vitrine ).

Le mobilier est d'époque Louis XIII. Les tapisseries d'Aubusson d'époque Louis XIV représentent l'épopée du jeune souverain grec, Alexandre le Grand. De chaque côté du lit à baldaquinse trouvent des cabinets à secrets d'époque Renaissance d'origine génoise et à motif d'architecture de palais.

La Galerie des Portraits.

Elle présente les portraits de plusieurs générations de personnages de la famille Cossé Brissac depuis le XVIème siècle.

La chambre des chasses.

C'est une précieuse suite de tentures des Flandres du XVIème siècle. Des scènes de chasse en composent le décor.

Suite et fin de la visite dimanche.

Le château de Brissac, classé au titre des Monuments Historiques depuis le 3 octobre 1958 et le 8 novembre 1966, est à l'origine un château-fort construit par Foulques Nerra, comte d'Anjou, au XIème siècle. Après la défaite des Anglais par Philippe Auguste, celui-ci le cède à Guillaume des Roches.

Il est acquis en 1435 et reconstruit en 1455 par Pierre de Brézé, un riche ministre de Charles VII. A sa mort, son fils Jacques s'y installe avec sa femme Charlotte de Valois ( fille de Charles VII et d'Agnès Sorel ).

Depuis le 26 mai 1502, date d'achat de la seigneurie de Brissac par un gentilhomme angevin, René de Cossé, le domaine appartient à la même famille.

Pendant les guerres de religion, les armées catholiques et protestantes se disputent le château. Cette longue période de troubles laisse le château fortement endommagé et inhabitable jusqu'en 1600, année qui marque le début de la reconstruction.

Le 1er duc de Brissac confie les travaux à son architecte Jacques Corbineau. Ils décident d'élever un vaste château-palais en lieu et place de l'ancienne forteresse. Les ouvriers démolissent l'ancien édifice au fur et à mesure qu'ils construisent le nouveau. Mais la mort du 1er duc en 1621 a pour conséquence l'arrêt brutal et définitif du chantier. Les deux tours vouées à la démolition subsistent tandis que l'aile droite ne sera jamais construite. Voilà pourquoi la porte d'entrée n'est pas au centre de la façade.

" Brissac est un château neuf à demi-construit dans un château vieux à demi-détruit ".

Un petit tour autour du " Géant du Val de Loire ".

Prêts pour la visite des intérieurs ?

Le vestibule d'honneur.

Le grand salon doré.

Sous les dorures du plafond et des lustres en cristal de Venise, nous découvrons portraits et souvenirs de la famille des Cossé Brissac.

La cuisine du XVème siècle.

La salle à manger.

Au fond de la pièce, la tribune peinte en faux marbre est destinée aux musiciens, la marquise de Brissac, Jeanne Say, artiste lyrique renommée, propriétaire du château jusqu'en 1916, aimant dîner en musique avec ses invités de la haute société.

Aux murs, des bois de cerfs chassés à courre en forêt de Rambouillet par la duchesse d'Uzès, mère de Mathilde, épouse du 11ème duc de Brissac.

Le tableau est un exceptionnel panorama appelé " vue à vol d'oiseau " d'époque Louis XIV représentant le parc et le château de Bercy démoli en 1861.

Table d'apparat en bois sculpté à plateau de marbre de style Louis IV.

Suite de la visite demain ...

Classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, Béhuard, la plus " Petite Cité de Caractère " d'Anjou et des Pays de la Loire, est l'unique commune à être une île sur la Loire.

L'île de Béhuard est d'abord vouée à une déesse mère gauloise puis au Vème siècle, l'évêque d'Angers érige sur le rocher une statue de la Vierge en l'honneur de sa nativité. Les marchands et les pêcheurs navigant en Loire invoquent cette madone.

L'île prend son nom actuel au XIème siècle en souvenir du chevalier Buard qui fait don de l'île, avec son rocher et son petit oratoire, à l'abbaye Saint-Nicolas d'Angers.

En 1442, le futur roi Louis XI, âgé de 20 ans, échappant à la noyade, fait voeu d'édifier une chapelle à Béhuard pour remercier la Vierge. En 1469, il donne l'ordre de remplacer le modeste oratoire par une chapelle. Mais il comprend aussi que du rocher de Béhuard situé au milieu de la Loire, il peut surveiller  l'Anjou qu'il convoite.

Ruelle à l'entrée de Béhuard.

L'église Notre-Dame de Béhuard classée au titre des Monuments Historiques en 1862.

Le calvaire.

Notre lieu de villégiature pendant notre séjour angevin.

Au bord de la Loire avec un bel arc-en-ciel.

L'église Saint-Symphorien des XIème, XIIème et XIXème siècles, inscrite aux Monuments Historiques en 1972.